A propos
Qui sommes-nous ?
Deux amoureux de la montagne qui ont uni leur passion.
Depuis plus de vingt ans nous sillonnons les chemins du monde en consignant nos impressions et nos souvenirs. Ces carnets de voyage écrits à la lumière vacillante d’une frontale dormaient précieusement dans une vitrine à l’abri de la poussière. Alors, pourquoi choisir de dévoiler aujourd’hui cette intimité ?
Pourquoi partager nos voyages ?
Ce besoin est né au printemps 2020 alors que nous vivions une aventure vraiment peu banale confinés à l’ouest du Népal. Si nous nous dévoilons, c’est avant tout pour rendre hommage à un ami, à une famille et à toute la communauté de Banphikot qui nous ont recueillis pendant sept mois.
Sans prétention ethnographique, nous voulons simplement témoigner de la richesse paradoxale de cette société multiculturelle qui a su préserver son mode de vie ancestral. Symbiose totale avec la nature. Solidarité. Sens inné de l’hospitalité. Autant de choses rares que notre monde consumériste globalisé a balayé trop souvent de nos existences.
Pour un autre tourisme
Nous tenons également à dénoncer les effets dévastateurs du tourisme de masse, ici et ailleurs.
Le voyageur doit s’adapter au pays qu’il emprunte et non l’inverse.
Le tourisme responsable ou durable est devenu un argument marketing. Que cache ces beaux discours ? Un afflux disproportionné de visiteurs ne peut qu’avoir des impacts néfastes sur les ressources, bouleverser le mode de vie des populations locales et altérer le fragile équilibre dans lequel les sociétés se sont construites.
Vagabonder
Notre démarche d’écriture est modestement un geste militant. Partager ces réflexions de voyage, c’est aussi l’envie de sensibiliser nos lecteurs.
Voyager, ce n’est pas collectionner les clichés en découvrant un pays au travers du prisme de son appareil photo. Voyager, ce n’est pas imposer à l’autre sa culture et ses besoins.
Voyager c’est aller à la rencontre de l’autre.
Sortir des sentiers battus ne suffit pas. Il faut savoir prendre son temps et laisser de la place à l’imprévu. Au final, la seule trace de notre passage devrait être le souvenir et la richesse des moments partagés. C’est à ce prix que le touriste peut redevenir un voyageur.